Selon les premières estimations, la gauche arriverait en tête à l’Assemblée nationale, et la droite au Sénat, un casse-tête que les dirigeants vont devoir résoudre.
Le Parti Démocrate (centre-gauche) de Bersani obtiendrait ainsi la majorité dans la chambre principale, mais en raison d’un mode de scrutin qui accorde plus d’importance à certaines régions –majoritairement de droite- comme la Lombardie, Berlusconi et ses partisans (Peuple de La Liberté, centre-droit) obtiendraient la majorité au Sénat.
Nouvelle projection Pieopoli sur le Sénat Berlusconi 31,3%, Bersani 30,1%, Grillo 24,6%, Monti 9,4%, Ingroia 1,8%, Altri 2,8%.
— Valerio Motta (@valeriomotta) 25 février 2013
Cette élection marque l’entrée fracassante du comique Beppe Grillo en politique, qui s’est imposé grâce à un discours populiste antisystème. Il attendrait 20% des voix, dépassant la plupart des estimations. Autre signe de l’essor du mouvement contestataire, le sortant Mario Monti, soutenu par les médias internationaux et les milieux économiques, réaliserait un très mauvais score.
Seule certitude des elections italiennes #Monti est archibattu. Sous la barre des 10 pts aussi bien au Senat qu’au parlement
— Eric Valmir (@ericvalmir) 25 février 2013
Le retour fracassant de Berlusconi s’il a surpris à l’étranger, était attendu en Italie, où ses partisans sont nombreux et actifs. Bersani, quant à lui, fut le candidat par défaut des nombreux italiens, rassurant malgré son manque de charisme. Les prochaines heures devraient être décisives, mais si ces estimations se confirment, la formation d’un gouvernement stable risque de se montrer difficile dans un pays durement touché par la crise (-2,2% de croissance en 2012).